" Au nom du Cerfacs, je tiens à présenter mes très sincères condoléances à toute sa famille.
Personnellement j'ai connu Laurent lorsqu'il a rejoint la gouvernance du Cerfacs pendant quelques années et au delà de ses compétences techniques et scientifiques, j'ai aussi beaucoup apprécié ses compétences managériales. Un grand Monsieur nous a quittés ! "
Personnellement j'ai connu Laurent lorsqu'il a rejoint la gouvernance du Cerfacs pendant quelques années et au delà de ses compétences techniques et scientifiques, j'ai aussi beaucoup apprécié ses compétences managériales. Un grand Monsieur nous a quittés ! "
Catherine LAMBERT (Présidente du Cerfacs)
" I am so very sorry for this great loss.
Laurent was a very special friend to me and to our whole family. I adored his energy and excitement for living and learning, and his general lightness of being.
Although separated by thousands of miles, our shared experiences, a shared passion for understanding, and a shared love of family resulted in a very close bond and the closest of friendships. I will miss him immensely.
My family and I offer our deepest condolences to those left behind, and hope for strength in this difficult transition. "
Laurent was a very special friend to me and to our whole family. I adored his energy and excitement for living and learning, and his general lightness of being.
Although separated by thousands of miles, our shared experiences, a shared passion for understanding, and a shared love of family resulted in a very close bond and the closest of friendships. I will miss him immensely.
My family and I offer our deepest condolences to those left behind, and hope for strength in this difficult transition. "
Jeffrey Crouch
" J'ai rencontré Laurent pour la première fois il y a un peu plus de quatre ans quand il m'a proposé de rejoindre la mécanique des fluides à l'ONERA.
De ces quatre années où il a été mon directeur de thèse puis directeur scientifique de domaine, je retiens un esprit brillant, qui savait prendre beaucoup de recul sur les choses et dégager un sens physique des résultats. Je ne serais pas là où je suis sans Laurent.
Ta bienveillance, ton humour, ta vision vont me manquer. "
De ces quatre années où il a été mon directeur de thèse puis directeur scientifique de domaine, je retiens un esprit brillant, qui savait prendre beaucoup de recul sur les choses et dégager un sens physique des résultats. Je ne serais pas là où je suis sans Laurent.
Ta bienveillance, ton humour, ta vision vont me manquer. "
Pierre Saulgeot
" " Cher Laurent,
Tu nous as quitté si vite !
Je m'adresse donc à toi à la première personne, pour te dire que tu es encore là, et le resteras, la vie, la mort, c'est ainsi !
En tant que directeur d'un des 7 départements de l'ONERA, le DPHY, un département de Physique, hors de ton domaine scientifique "Mécanique des fluides et énergétique", j'ai pu à de nombreuses reprises te côtoyer, échanger, discuter, et trouver toujours une personne amoureuse des sciences, flamboyante, d'un charisme incroyable, intarissable quand il s'agissait de "turbulence", car tu cherchais toujours la laminarité, dans les écoulements, pas forcément dans l'écoulement de la vie.
Salut Laurent, te voilà dans une autre mouvance que tu nous raconteras plus tard, peut-être.
Olivier Le Traon
Directeur du DPHY
"
Tu nous as quitté si vite !
Je m'adresse donc à toi à la première personne, pour te dire que tu es encore là, et le resteras, la vie, la mort, c'est ainsi !
En tant que directeur d'un des 7 départements de l'ONERA, le DPHY, un département de Physique, hors de ton domaine scientifique "Mécanique des fluides et énergétique", j'ai pu à de nombreuses reprises te côtoyer, échanger, discuter, et trouver toujours une personne amoureuse des sciences, flamboyante, d'un charisme incroyable, intarissable quand il s'agissait de "turbulence", car tu cherchais toujours la laminarité, dans les écoulements, pas forcément dans l'écoulement de la vie.
Salut Laurent, te voilà dans une autre mouvance que tu nous raconteras plus tard, peut-être.
Olivier Le Traon
Directeur du DPHY
"
Olivier Le Traon
" (message initialement destiné aux enfants et recopié ici à leur demande)
La triste nouvelle m'est parvenue. Bien que je n'étais pas un proche de Laurent à proprement parler, je voulais partager quelques mots avec vous.
Nous nous sommes rencontrés au MODAL, les TP expérimentaux à l'X, autour de 2011, quand j'étais en thèse. En MODAL, une fois les étudiants lancés sur leurs thématiques, les enseignants étaient souvent dans "la salle des profs", c'est-à-dire une petite salle vitrée attenante aux souffleries. Laurent, assisté de Vincent Brion, faisait partie des personnes qui rendaient ce moment si particulièrement agréable. Un mélange unique entre bonne humeur, humour et sciences. J'ai très vite accroché avec Laurent et son côté électron libre, simple. ll était extrêmement accessible et était toujours content de partager ses connaissances en mécanique des fluides, même basiques, malgré notre différence d'âge (je suis de 1987) et de niveau (d'autant que je ne suis pas mécanicien des fluides). Nous avons dû nous fréquenter trois trimestres environ. C'était l'époque où Diego Lopez, qui doit être un ami de l'un d'entre vous si j'ai bien retenu, finissait sa thèse (Diego et moi partagions le bureau). Ensuite, je n'ai eu l'occasion de le croiser que quelques fois à l'X entre 2020 et 2024 sans réelle opportunité de discussion.
Au-delà de ces quelques mots, d'un intérêt historique limité, je tenais à partager avec vous tout le bien que les collègues éloignés (les seuls que je connais) pensent de Laurent, et qui ne remontera que partiellement à vous. Les connaissances qui ne sont pas des proches écrivent rarement un mot aux enfants, de peur d'être maladroits peut-être ; je fais le pari inverse.
"
La triste nouvelle m'est parvenue. Bien que je n'étais pas un proche de Laurent à proprement parler, je voulais partager quelques mots avec vous.
Nous nous sommes rencontrés au MODAL, les TP expérimentaux à l'X, autour de 2011, quand j'étais en thèse. En MODAL, une fois les étudiants lancés sur leurs thématiques, les enseignants étaient souvent dans "la salle des profs", c'est-à-dire une petite salle vitrée attenante aux souffleries. Laurent, assisté de Vincent Brion, faisait partie des personnes qui rendaient ce moment si particulièrement agréable. Un mélange unique entre bonne humeur, humour et sciences. J'ai très vite accroché avec Laurent et son côté électron libre, simple. ll était extrêmement accessible et était toujours content de partager ses connaissances en mécanique des fluides, même basiques, malgré notre différence d'âge (je suis de 1987) et de niveau (d'autant que je ne suis pas mécanicien des fluides). Nous avons dû nous fréquenter trois trimestres environ. C'était l'époque où Diego Lopez, qui doit être un ami de l'un d'entre vous si j'ai bien retenu, finissait sa thèse (Diego et moi partagions le bureau). Ensuite, je n'ai eu l'occasion de le croiser que quelques fois à l'X entre 2020 et 2024 sans réelle opportunité de discussion.
Au-delà de ces quelques mots, d'un intérêt historique limité, je tenais à partager avec vous tout le bien que les collègues éloignés (les seuls que je connais) pensent de Laurent, et qui ne remontera que partiellement à vous. Les connaissances qui ne sont pas des proches écrivent rarement un mot aux enfants, de peur d'être maladroits peut-être ; je fais le pari inverse.
"
Anders T.
" Laurent.. cher Laurent,
quand je suis arrivé au Département de Mécanique à l’Ecole Polytechnique, en 2012, tu m’as intégré dans l’équipe pédagigique de ton tout jeune cours sur la Mécanique des Fluides. Cela a été pour moi une expérience fondatrice et essentielle pour mon intégration au Département. Tu étais passionné par ton sujet, tu étais passionné de vol, depuis les libellules jusqu’aux plus gros avions, et tu faisais superbement ressortir dans ton enseignement une compréhension profonde et exigeante, bâtie rigoureusement, des mouvements fluides. Et tout cela tu le communiquais avec une intensité et une chaleur uniques.
Tu m’as pris sous ton aile, comme d’autres jeunes collègues, et dans toutes les années qui ont suivi tu as toujours été un repère, un soutien, un conseil sage et toujours pertinent, bienveillant et très franc. Chaque interaction, que ce soit au collège des enseignants-chercheurs du Département, ou que ce soit dans des comités de thèse, était un plaisir. On n’avait pas le temps de poursuivre comme on l’aurait souhaité les discussions entamées, mais je prenais pour acquis que le temps viendrait pour retravailler ensemble.
Avant tout, je retiens ton enthousiasme, ta générosité, ta passion pour la mécanique des fluides, que tu transmettais comme nul autre. Tu nous as montré la voie, et je t’en suis immensément reconnaissant. Je ne sais pas comment te remercier. En fait si, je sais très bien comment te remercier : en ayant, chaque fois que j’enseigne, que j’accueille des jeunes collègues, ton exemple à l’esprit.
Mais ta voix… ta voix intense sur l’estrade des amphis, ta voix qu’on était prêts à suivre jusqu’aux nombres de Reynolds les plus fous.. ta voix grave et directe, portant des avis dont la sagacité était attentivement écoutée par l’ensemble des collègues… comme elle va nous manquer ta voix…
"
quand je suis arrivé au Département de Mécanique à l’Ecole Polytechnique, en 2012, tu m’as intégré dans l’équipe pédagigique de ton tout jeune cours sur la Mécanique des Fluides. Cela a été pour moi une expérience fondatrice et essentielle pour mon intégration au Département. Tu étais passionné par ton sujet, tu étais passionné de vol, depuis les libellules jusqu’aux plus gros avions, et tu faisais superbement ressortir dans ton enseignement une compréhension profonde et exigeante, bâtie rigoureusement, des mouvements fluides. Et tout cela tu le communiquais avec une intensité et une chaleur uniques.
Tu m’as pris sous ton aile, comme d’autres jeunes collègues, et dans toutes les années qui ont suivi tu as toujours été un repère, un soutien, un conseil sage et toujours pertinent, bienveillant et très franc. Chaque interaction, que ce soit au collège des enseignants-chercheurs du Département, ou que ce soit dans des comités de thèse, était un plaisir. On n’avait pas le temps de poursuivre comme on l’aurait souhaité les discussions entamées, mais je prenais pour acquis que le temps viendrait pour retravailler ensemble.
Avant tout, je retiens ton enthousiasme, ta générosité, ta passion pour la mécanique des fluides, que tu transmettais comme nul autre. Tu nous as montré la voie, et je t’en suis immensément reconnaissant. Je ne sais pas comment te remercier. En fait si, je sais très bien comment te remercier : en ayant, chaque fois que j’enseigne, que j’accueille des jeunes collègues, ton exemple à l’esprit.
Mais ta voix… ta voix intense sur l’estrade des amphis, ta voix qu’on était prêts à suivre jusqu’aux nombres de Reynolds les plus fous.. ta voix grave et directe, portant des avis dont la sagacité était attentivement écoutée par l’ensemble des collègues… comme elle va nous manquer ta voix…
"
Riwal Plougonven
" A la fin du siècle dernier, nous avons été complices, Laurent et moi, pour bousculer un peu l'enseignement de la mécanique des fluides à l'X, chacun œuvrant dans son domaine privilégié des nombres de Reynolds. Par son dynamisme, son enthousiasme et son sens inné de la pédagogie, Laurent a réussi à passionner de nombreux élèves et assurer ainsi le succès du nouveau programme d'enseignement. Merci Laurent, tu as été un super collègue. "
Dominique Barthes-Biesel
" Nous nous souviendrons de Laurent comme un être brillant, passionné, ouvert et d'une grande humanité.
Il était apprécié bien hors de son domaine scientifique.
Sa présence va nous manquer. "
Il était apprécié bien hors de son domaine scientifique.
Sa présence va nous manquer. "
Anne Denquin
" Laurent, wir kannten uns noch nicht sehr lange und wir haben uns auch nicht sehr oft gesehen, aber das spielte gar keine Rolle. Du warst ein Mensch, der eine ganz besondere Ausstrahlung hatte. Rein fachlich konnten wir keine Gespräche führen, da wir nicht aus demselben Themenbereich kamen, aber wir konnten uns wunderbar über 'Gott und die Welt' unterhalten. Besonders berührt hat mich, wie du über deine Familie gesprochen hast. Und als ich selbst einen deiner Vorträge gehört habe und die Leidenschaft deiner Lehrtätigkeit gesehen habe, da wusste ich, wie gut du in dieser Position bist. Und wenn ich hier einige der Einträge lese, bestätigt das mein Bild von dir. Du hattest die Fähigkeit Menschen zu berühren, zu formen, zu motivieren. Und diese Fähigkeit hast du bis zum Ende genutzt. Ich kannte dich nur etwas mehr als 2 Jahre und bin sehr traurig, dass du uns verlassen hast. Ich kann die Trauer und den Schmerz derer nur erahnen, die dich ihr Leben lang kannten, enger mit dir gearbeitet haben, mehr Geschichten mit dir geteilt haben...
Auf Wiedersehen, Laurent. Wir werden dich nicht vergessen.
"
Auf Wiedersehen, Laurent. Wir werden dich nicht vergessen.
"
Maribel Leiding
" Laurent,
C'est avec une grande tristesse que je suis venu te dire adieu ce matin. Je t'ai vu arriver à l'ONERA un matin de 1983 pour commencer une thèse sur les tourbillons. Quelques années plus tard tu as pris la direction de notre département. J'ai tant de souvenirs aussi bien humains que professionnels que nous avons partagés. Lorsque le département a traversé des épreuves, tu nous a fédéré et ta ténacité nous a rendu forts. Nous formions une famille et tu étais le papa. C'est le mot qui est revenu lorsque nous nous sommes retrouvés ce matin. Heureusement ton âme est restée au travers de tes enfants ainsi que tes "aigles" (ils se reconnaitront), ceux que tu as formés à ton école du savoir.
Tu as toujours dit que pour être productif, il fallait être serein. D'où un de tes instruments de travail favoris, la machine à café. J'ai horreur du café mais j'aimais cette ambiance décontractée qui motivait tout le monde à se surpasser et donner le meilleur pour la science. Au revoir Laurent "
C'est avec une grande tristesse que je suis venu te dire adieu ce matin. Je t'ai vu arriver à l'ONERA un matin de 1983 pour commencer une thèse sur les tourbillons. Quelques années plus tard tu as pris la direction de notre département. J'ai tant de souvenirs aussi bien humains que professionnels que nous avons partagés. Lorsque le département a traversé des épreuves, tu nous a fédéré et ta ténacité nous a rendu forts. Nous formions une famille et tu étais le papa. C'est le mot qui est revenu lorsque nous nous sommes retrouvés ce matin. Heureusement ton âme est restée au travers de tes enfants ainsi que tes "aigles" (ils se reconnaitront), ceux que tu as formés à ton école du savoir.
Tu as toujours dit que pour être productif, il fallait être serein. D'où un de tes instruments de travail favoris, la machine à café. J'ai horreur du café mais j'aimais cette ambiance décontractée qui motivait tout le monde à se surpasser et donner le meilleur pour la science. Au revoir Laurent "
Thierry POT
" Le vol des anges va passionner Laurent. Les séraphins surtout avec leur trois paires d'ailes. D'ici quelque temps, ils voleront mieux, fumeront davantage et écouteront du rock. "
pas très important
" Le départ prématuré et brutal de Laurent est une nouvelle très triste et cruelle. Les nombreux témoignages
mérités qui ont afflué (dont ceux déposés sur ce livre d'Or) décrivent bien ses nombreuses facettes et qualités. Celles d'un homme humain, attachant, droit et charismatique. Celles aussi d'un scientifique talentueux et
dynamique qui dépensait sans compter son temps et son énergie pour son travail et le collectif.
Au Département de Mécanique de l'Ecole Polytechnique (ou je l'ai connu) il a, comme sans doute dans ses autres fonctions, excellé. Il a été un merveilleux ambassadeur de la Mécanique des fluides auprès des élèves. Elèves qu'il savait captiver, conseiller, marquer. Il y a enseigné pour ainsi dire jusqu'au bout avec générosité, un engagement total et un succès remarquable.
Nul doute qu'il laissera auprès des personnes qui ont eu la chance de le rencontrer et de travailler avec lui une magnifique empreinte, noble et pérenne. "
mérités qui ont afflué (dont ceux déposés sur ce livre d'Or) décrivent bien ses nombreuses facettes et qualités. Celles d'un homme humain, attachant, droit et charismatique. Celles aussi d'un scientifique talentueux et
dynamique qui dépensait sans compter son temps et son énergie pour son travail et le collectif.
Au Département de Mécanique de l'Ecole Polytechnique (ou je l'ai connu) il a, comme sans doute dans ses autres fonctions, excellé. Il a été un merveilleux ambassadeur de la Mécanique des fluides auprès des élèves. Elèves qu'il savait captiver, conseiller, marquer. Il y a enseigné pour ainsi dire jusqu'au bout avec générosité, un engagement total et un succès remarquable.
Nul doute qu'il laissera auprès des personnes qui ont eu la chance de le rencontrer et de travailler avec lui une magnifique empreinte, noble et pérenne. "
Antoine Sellier
" C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Laurent Jacquin, de l’ONERA.
Nos pensées vont à sa famille, ses proches et ses collègues en ces moments difficiles.
L’équipe de SpaceCon. "
Nos pensées vont à sa famille, ses proches et ses collègues en ces moments difficiles.
L’équipe de SpaceCon. "
Équipe de SpaceCon
" Il y a des rencontres qui font naitre des vocations, inspirent des carrières ou changent des vies... Celle de Laurent en est une: sa fascination pour l'aérodynamique, les avions et tout ce qui vole, sa passion communicative d'enseignant, son enthousiasme et sa générosité. Il n'hésitait pas à provoquer ou à bousculer les idées reçues, et a inspiré ainsi de nombreux collègues.
Ce fut une fierté et un réel plaisir de découvrir avec toi, Laurent, il y a 22 ans, les instabilités de sillage d'avions, puis d'enseigner ensemble la mécanique des fluides à l'Ecole Polytechnique. Ton départ prématuré laisse un grand vide. "
Ce fut une fierté et un réel plaisir de découvrir avec toi, Laurent, il y a 22 ans, les instabilités de sillage d'avions, puis d'enseigner ensemble la mécanique des fluides à l'Ecole Polytechnique. Ton départ prématuré laisse un grand vide. "
Sébastien Michelin
" C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès du meilleur directeur que j’ai eu
Comme Laurent je suis arrivé à l’Onera en 83 lui au Château et moi au Chantier comme technicien.
Quand il a été nommé directeur il savait les qualités de chacun.
C’était un homme humain à l’écoute et qui comprenait les difficultés de notre travail. Pour moi il m’appelait main d’or car il savait me faire confiance pour résoudre n’importe quel problème le plus rapidement possible. Il savait aussi unir son équipe afin que tous travaillent dans une bonne ambiance.
Avec ton décès l’ONERA perd un très grand chercheur et pour ceux qui le connaissaient un être simple qui savait se mettre à notre portée. Laurent j’ai été particulièrement heureux de travailler sous ta direction et tu vas manquer à beaucoup de gens.
Laurent je te dis un grand merci et repose en paix "
Comme Laurent je suis arrivé à l’Onera en 83 lui au Château et moi au Chantier comme technicien.
Quand il a été nommé directeur il savait les qualités de chacun.
C’était un homme humain à l’écoute et qui comprenait les difficultés de notre travail. Pour moi il m’appelait main d’or car il savait me faire confiance pour résoudre n’importe quel problème le plus rapidement possible. Il savait aussi unir son équipe afin que tous travaillent dans une bonne ambiance.
Avec ton décès l’ONERA perd un très grand chercheur et pour ceux qui le connaissaient un être simple qui savait se mettre à notre portée. Laurent j’ai été particulièrement heureux de travailler sous ta direction et tu vas manquer à beaucoup de gens.
Laurent je te dis un grand merci et repose en paix "
Patrick Marceron dit Darty
" Laurent, je t'aimais bien, tu sais,
et cela depuis presque 45 ans, quand on s'est retrouvé à l'IMST, sur la plateforme expérimentale de Luminy, pour partager, durant quelques années de thèses, un bureau, la journée, et beaucoup plus durant les nuits marseillaises.
Nos trajectoires professionnelles, et nos thématiques de recherche, nous ont ensuite éloignés et on se voyait seulement de courts instants, de loin en loin, pour boire au temps qui passe et aux tempes qui grisonnent. Mais depuis quelques années, j'ai eu la chance de te retrouver régulièrement, pour plusieurs jours, dans le cadre d'évaluations d'équipes de recherche et c'était toujours un bonheur de partager ces moments avec toi, ta personnalité rayonnante, ton regard amusé par dessus tes lunettes, ta curiosité, tes analyses fines, parfois sévères, mais toujours bienveillantes, à l'aune de cette exigence scientifique que tu montrais déjà lors de nos premiers échanges à Luminy.
Adieu Laurent, adieu mon premier collègue,
Olivier
"
et cela depuis presque 45 ans, quand on s'est retrouvé à l'IMST, sur la plateforme expérimentale de Luminy, pour partager, durant quelques années de thèses, un bureau, la journée, et beaucoup plus durant les nuits marseillaises.
Nos trajectoires professionnelles, et nos thématiques de recherche, nous ont ensuite éloignés et on se voyait seulement de courts instants, de loin en loin, pour boire au temps qui passe et aux tempes qui grisonnent. Mais depuis quelques années, j'ai eu la chance de te retrouver régulièrement, pour plusieurs jours, dans le cadre d'évaluations d'équipes de recherche et c'était toujours un bonheur de partager ces moments avec toi, ta personnalité rayonnante, ton regard amusé par dessus tes lunettes, ta curiosité, tes analyses fines, parfois sévères, mais toujours bienveillantes, à l'aune de cette exigence scientifique que tu montrais déjà lors de nos premiers échanges à Luminy.
Adieu Laurent, adieu mon premier collègue,
Olivier
"
Olivier Simonin